LES MATELOTS
Parmi les matelots à bord du bateau Berckois se trouvaient le patron, les rameurs, les pêcheurs, les mousses. Des rameurs car avant l'arrivée du moteur il fallait rejoindre les lieux de pêche à la voile et à la rame.
Bien souvent, les rameurs restaient assis une semaine entière dormant sur leur aviron en attendant l'heure de la marée
Sur leur bateau, ils subissaient de plein fouet les intempéries, le mauvais temps. Ils n'avaient pas d'espace pour s'abriter. Sur la photo nous avons des matelots berckois, avec leur vareuse usée à manches courtes et sans boutons apparents pour éviter les pièges des filets. Ils portent le bonnet typique berckois "le Balidar" avec cotés rabatables sur les oreilles.
Le marin Berckois était courageux, endurant, acharné au travail et résistant au coup du sort. Il aimait donner quand il pêchait beaucoup; A la saison du hareng, quand la pêche était bonne, tout le village mangeait à sa faim. Il aimait son clocher et redoutait l'aventure; Il se méfiait des nouveaux arrivants.
Voici maintenant 2 expressions résumant la mentalité berckoise disparue aujourd'hui (quoique....)
vive nou z'ete pi pérson d'ete et in tchiroé poin,on nou métroé sou glob
Quelques mots :
Affaler : un bateau s'affale quand il s'approche trop près des côtes au risque de s'échouer.
Affourcher : ancrer un bateau à l'aide de 2 ancres
Amolliment : quand les mouvements de marée s'annulent avant de s'inverser (entre 2 marées)
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